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L’analyse de spectre consiste à mesurer les fréquences occupées -le spectre- dans une certaine bande de fréquences. Basiquement, un analyseur de spectre est un récepteur de radio dont la fréquence d’accord varie entre une fréquence minimale et une fréquence maximale. C’est ce qui définit un balayage en fréquence selon l’axe des X (les abscisses). Le niveau mesuré pour chaque fréquence est entré sur un graphique selon l’axe des Y (les ordonnées). On obtient des relevés avec des pointes plus ou moins hautes (les raies) qui sont renouvelés très rapidement. Cela permet de voir l’occupation du spectre par les téléphones portables, de mettre en évidence les sources de parasites, les émetteurs illégaux. Etc. La technologie a beaucoup évolué au cours des années. On a commencé avec des appareils de radio modifiés où le condensateur variable était entraîné par un moteur électrique. Ensuite on a mis au point des commandes électroniques qui ont permis de représenter directement les spectres sur des tubes d’oscilloscopes. Le principe de ces commandes est l’utilisation d’oscillateurs locaux dont la fréquence est commandée :
- par une tension : diodes ‘’varicap’’: capacité d’accord variant avec une tension ou
- par un courant : noyau magnétique à perméabilité variable avec le champ magnétique appliqué.
Depuis les années 1980, on utilise des techniques numériques pour enregistrer les courbes et pour stabiliser les fréquences avec des références à quartz.
L’évolution actuelle est d’abandonner le principe du récepteur à balayage de fréquence et de numériser le signal avec la plus haute résolution possible et avec la plus grande fréquence d’échantillonnage possible. C’est l’analyse dite en temps réel, elle utilise le principe de la transformée de Fourier rapide qui est implémentées dans des micro-calculateurs spécialisés et maintenant dans les PC. Les cartes son des PC sont ainsi d’excellents analyseurs de spectre fonctionnant jusqu’à 20 kHz. Les analyseurs de spectre à balayage de fréquence fonctionnent jusqu’à 1000 GHz.
Tandis que ceux en temps réel sont limités à 1 GHz.
Lorsque l’aspect identification précise des signaux ou même une écoute est requise, on utilise des récepteurs de mesure. Ces appareils ont beaucoup servi lors de la guerre froide pour enregistrer les émissions de propagande et capter les transmissions des espions. C’est la guerre électronique.
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