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Compatibilité ElectroMagnétique : C.E.M. C’est une branche récente des essais d’environnement. Il s’agit de vérifier que les ondes radio et l’énergie électrique ne sont pas perturbés par le fonctionnement de tel ou tel appareil et que simultanément les ondes radio ambiantes et l’énergie électrique véhiculant toutes sortes de perturbations n’en altèrent pas le bon fonctionnement. Cela revient à vérifier que le pouvoir perturbateur ne dépasse pas des limites fixées dans les normes et qu’il n’y a pas de susceptibilité aux ondes électromagnétiques rayonnées ou conduites par les câbles reliés à l’appareil.
On sait que dans les avions ou dans les hôpitaux, on doit arrêter son téléphone portable : ceci pour éviter que les ondes radio émises par le portable ne perturbent les systèmes de navigation ou ne perturbent les appareils qui régulent les fonctions vitales…
Les appareils électroniques ont été introduits dans tellement d’applications qu’il faut maintenant des bibliothèques pour décrire les essais de C.E.M.. Il y a des congrès, des revues, des entreprises de services dédiées à cette discipline. Dans la plupart des entreprises qui incorporent dans leurs produits en tout ou partie des dispositifs électroniques, il y a au moins une personne voire un service de l’entreprise qui est dédiée à la C.E.M..(C’est une des activités du gestionnaire de ce site). Les plus gros laboratoires de C.E.M. se trouvent chez les constructeurs automobiles et chez les avionneurs car la sécurité des personnes (et la réputation de la marque) est en jeu. Dans les années 1970, des postes de C.B. dans des camions aux États-unis ont provoqué des anomalies de fonctionnement des systèmes d’A.B.S. qui se sont terminées dans des ravins, des voitures se sont arrêtées en passant trop prés des radars des aéroports, des boites de vitesse automatiques se sont enclenchées en marche arrière dans des ports etc. Ceci s’explique par l’utilisation à cette époque des techniques analogiques très sensibles aux perturbations.
Les techniques de numérisation actuelles permettent une certaine défense contre les problèmes de CEM, les appareils s’arrêtent ou ralentissent mais n’ont plus de comportement erroné.
La difficulté de la CEM est que les phénomènes affectent un système entier et que les ondes électromagnétiques restent le phénomène subtil par excellence et dont la mesure ne donne pas forcement la cause. La plupart des phénomènes de CEM sont produits par des lois physiques ‘’parasites’’ que l’on peut ignorer en première approche pour concevoir les dispositifs électroniques.
Ainsi dans un microprocesseur, ce qui importe pour l’utilisateur, c’est le nombre de MHz, la capacité de la mémoire cache etc. Les phénomènes physiques parasites responsables de la C.E.M. seront la vitesse de commutation, la longueur et la disposition des connexions qui gouvernent les effets d’antenne. Seuls des logiciels de simulation électromagnétique et des mesures pourront permettre de maîtriser ces phénomènes parasites et c’est un travail de longue haleine.
Si l’on considère une centrale nucléaire avec des capteurs par centaines, il faudra étudier les effets non-linéaires des capteurs et de l’électronique analogique associée. Là encore, seuls des logiciels de simulation électromagnétique et des mesures pourront permettre de maîtriser ces phénomènes parasites et c’est un travail de longue haleine.
On sait que dans les avions ou dans les hôpitaux, on doit arrêter son téléphone portable : ceci pour éviter que les ondes radio émises par le portable ne perturbent les systèmes de navigation ou ne perturbent les appareils qui régulent les fonctions vitales…
Les appareils électroniques ont été introduits dans tellement d’applications qu’il faut maintenant des bibliothèques pour décrire les essais de C.E.M.. Il y a des congrès, des revues, des entreprises de services dédiées à cette discipline. Dans la plupart des entreprises qui incorporent dans leurs produits en tout ou partie des dispositifs électroniques, il y a au moins une personne voire un service de l’entreprise qui est dédiée à la C.E.M..(C’est une des activités du gestionnaire de ce site). Les plus gros laboratoires de C.E.M. se trouvent chez les constructeurs automobiles et chez les avionneurs car la sécurité des personnes (et la réputation de la marque) est en jeu. Dans les années 1970, des postes de C.B. dans des camions aux États-unis ont provoqué des anomalies de fonctionnement des systèmes d’A.B.S. qui se sont terminées dans des ravins, des voitures se sont arrêtées en passant trop prés des radars des aéroports, des boites de vitesse automatiques se sont enclenchées en marche arrière dans des ports etc. Ceci s’explique par l’utilisation à cette époque des techniques analogiques très sensibles aux perturbations.
Les techniques de numérisation actuelles permettent une certaine défense contre les problèmes de CEM, les appareils s’arrêtent ou ralentissent mais n’ont plus de comportement erroné.
La difficulté de la CEM est que les phénomènes affectent un système entier et que les ondes électromagnétiques restent le phénomène subtil par excellence et dont la mesure ne donne pas forcement la cause. La plupart des phénomènes de CEM sont produits par des lois physiques ‘’parasites’’ que l’on peut ignorer en première approche pour concevoir les dispositifs électroniques.
Ainsi dans un microprocesseur, ce qui importe pour l’utilisateur, c’est le nombre de MHz, la capacité de la mémoire cache etc. Les phénomènes physiques parasites responsables de la C.E.M. seront la vitesse de commutation, la longueur et la disposition des connexions qui gouvernent les effets d’antenne. Seuls des logiciels de simulation électromagnétique et des mesures pourront permettre de maîtriser ces phénomènes parasites et c’est un travail de longue haleine.
Si l’on considère une centrale nucléaire avec des capteurs par centaines, il faudra étudier les effets non-linéaires des capteurs et de l’électronique analogique associée. Là encore, seuls des logiciels de simulation électromagnétique et des mesures pourront permettre de maîtriser ces phénomènes parasites et c’est un travail de longue haleine.