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Le vieux rêve de l’image animée transportée par delà les distances.
Cela a commencé par des dispositifs électromécaniques peu satisfaisants : les disques de Nipkov qui ont fonctionné jusqu’en 1935 . La solution est venue de l’électronique avec le tube analyseur Iconoscope de Vladimir Zworykin (émission) et le tube afficheur de Braun.
Les premiers tubes afficheurs étaient des tubes d’oscilloscope avec une déflexion électrostatique qui ne procurait qu’une image de faible diagonale et au prix d’une verrerie d’une grande longueur en raison du faible angle de déflexion. L’augmentation de la diagonale d’écran et la réduction de la longueur ont été obtenus ensuite grâce à la déflexion magnétique. Les angles de déflexion ont pu atteindre 110°. Le passage à la couleur s’est fait avec une multiplicité de normes nationales qui ont défini autant de marchés plus ou moins protégés. Le poste de télévision du début des années 1970 représentait une bonne synthèse de l’électronique de l’époque :
· La technique de l’optique électronique avec le tube cathodique et ses corrections statiques et dynamiques. La fabrication d’un tube cathodique c’est de l’industrie lourde avec des dalles de face avant en verre de 2cm d’épaisseur chargé au plomb , tandis que la partie arrière avec un verre plus fin est soudée à la dalle avant. A l’intérieur du tube, il fallait créer et maintenir un vide poussé et installer devant la dalle de face avant un masque perforé de centaines de milliers de trous. Idem pour les pièces en ferrite qui servent à guider les champs magnétiques qui doivent être frittées à haute température puis usinées.
· La technique des très hautes tensions jusqu’à 30 kV pour la très haute tension d’alimentation du tube cathodique.
· La technique des tubes électroniques de puissance pour la déflexion magnétique.
· La technique des circuits intégrés et des transistors pour les étages de radio-fréquences et de fréquence intermédiaire.
· Les techniques numériques pour les premières télécommandes à ultra-sons ou à infra-rouge.
· Les céramiques piézo-électriques pour les lignes à retard et les télécommandes à ultra-sons.
La vidéo c’est la possibilité de capturer et de remontrer les images fugitives. La vidéo a d’abord consister à imiter les techniques du cinéma avec les possibilités des bandes magnétiques. Mais avec une moins bonne qualité largement compensée par la possibilité de relecture instantanée des enregistrements. Plus besoin de chimie délicate et coûteuse. Ce n’est que depuis l’avènement des techniques numériques et de la haute définition que la qualité de la pellicule cinématographique est concurrencée par la bande magnétique ou le disque dur.
Le gros problème de l’enregistrement magnétique est la grande passante à réaliser. Ce qui a pu se faire avec l’enregistrement transversal hélicoïdal.
Cela a commencé par des dispositifs électromécaniques peu satisfaisants : les disques de Nipkov qui ont fonctionné jusqu’en 1935 . La solution est venue de l’électronique avec le tube analyseur Iconoscope de Vladimir Zworykin (émission) et le tube afficheur de Braun.
Les premiers tubes afficheurs étaient des tubes d’oscilloscope avec une déflexion électrostatique qui ne procurait qu’une image de faible diagonale et au prix d’une verrerie d’une grande longueur en raison du faible angle de déflexion. L’augmentation de la diagonale d’écran et la réduction de la longueur ont été obtenus ensuite grâce à la déflexion magnétique. Les angles de déflexion ont pu atteindre 110°. Le passage à la couleur s’est fait avec une multiplicité de normes nationales qui ont défini autant de marchés plus ou moins protégés. Le poste de télévision du début des années 1970 représentait une bonne synthèse de l’électronique de l’époque :
· La technique de l’optique électronique avec le tube cathodique et ses corrections statiques et dynamiques. La fabrication d’un tube cathodique c’est de l’industrie lourde avec des dalles de face avant en verre de 2cm d’épaisseur chargé au plomb , tandis que la partie arrière avec un verre plus fin est soudée à la dalle avant. A l’intérieur du tube, il fallait créer et maintenir un vide poussé et installer devant la dalle de face avant un masque perforé de centaines de milliers de trous. Idem pour les pièces en ferrite qui servent à guider les champs magnétiques qui doivent être frittées à haute température puis usinées.
· La technique des très hautes tensions jusqu’à 30 kV pour la très haute tension d’alimentation du tube cathodique.
· La technique des tubes électroniques de puissance pour la déflexion magnétique.
· La technique des circuits intégrés et des transistors pour les étages de radio-fréquences et de fréquence intermédiaire.
· Les techniques numériques pour les premières télécommandes à ultra-sons ou à infra-rouge.
· Les céramiques piézo-électriques pour les lignes à retard et les télécommandes à ultra-sons.
La vidéo c’est la possibilité de capturer et de remontrer les images fugitives. La vidéo a d’abord consister à imiter les techniques du cinéma avec les possibilités des bandes magnétiques. Mais avec une moins bonne qualité largement compensée par la possibilité de relecture instantanée des enregistrements. Plus besoin de chimie délicate et coûteuse. Ce n’est que depuis l’avènement des techniques numériques et de la haute définition que la qualité de la pellicule cinématographique est concurrencée par la bande magnétique ou le disque dur.
Le gros problème de l’enregistrement magnétique est la grande passante à réaliser. Ce qui a pu se faire avec l’enregistrement transversal hélicoïdal.