Le conservatoire qui rebranche sur le NET ce que l’histoire a laissé derrière elle
Ces bandes sont désignées par QIC : Quarted Inch Cartridge. Un grand nombre de variantes ont été produites avec des largeurs de bandes de ¼ pouce à 1/8 pouce.
Ce modèle commercialisé par BASF (Badische Anilin Soda Fabriken Allemagne) dérive de celui des cartouches magnétiques modèle DC300 ¼ pouce inventées par 3M en 1972. La division de BASF qui fut pionnière dans l’enregistrement magnétique depuis les années 1930 est devenue EMTEC en 2000 et depuis ce type de produit a disparu des catalogues au profit des clefs USB. ‘’C’est la vie’’.
On a 8 pistes +1 pour le contrôle de parité. L’enregistrement est linéaire.(A la différence de l’enregistrement hélicoïdal utilisé dans la vidéo et dans les DAT voir les images ‘’mecanisme_magnetoscope_VHS’’ et ‘’ mecanisme DAT Sony DAT TLZ09 Digital Compaq’’).
La bande magnétique tient son nom d'un support qui est en général du ‘’mylar’’ (polyethylene terephthalate) une matière plastique très souple, résistante mécaniquement et assez stable vis à vis de la chaleur et de l’humidité. Le matériau d’enregistrement magnétique est de l’oxyde de fer et de chrome.
Taille : 150 mm * 99 mm (6 pouces * 4 pouces) à comparer avec la version réduite de HP. Voir l’image : cartouches magnetiques HP 9800 2000.
La partie arrière est une plaque d’aluminium assez épaisse.
Le reste est en plastique du type polycarbonate pour avoir de la solidité et de la stabilité dimensionnelle.
Décodons les indications :
· 600 feets : c’est la longueur de la bande soit environ 200m.
· 550 HCI (H Coercitive Intensity). Intensité de la magnétisation.
· ¼ ‘’ c’est la largeur de la bande en pouces.
· 12500 ftpi = 12500 Flux Transition per inch soit 12500 transitions de flux par pouce soit pour 600 pieds une capacité de 7.5 MO en prenant en compte les 8 pistes.(On trouve aussi l’abréviation frpi : flux reversal per inch).
· 100% pour garantir que la bande a les performances annoncées sur 100% de sa longueur et qu’ainsi il n’y aura pas de ‘’drop-out’’ (évanouissement avec risque d’erreur).
La grande différence avec les K7 est l’entraînement de la bande qui se fait par une courroie interne Celle-ci se voit dans la partie basse en contact avec 2 galets. La bande magnétique beaucoup plus fine est à peine discernable dans la partie supérieure. Cette courroie est entraînée par un galet qui est en contact avec le cabestan. Cette courroie s’enroule partiellement sur les bobines réceptrices et débitrices. Ce système permet de réduire au minimum l’inertie de la bande et de permettre d’augmenter les accélérations et décélérations et ainsi aller chercher plus rapidement des données éparpillées. La faible inertie permet aussi de réduire les efforts de tension sur la bande et d’augmenter ainsi la fiabilité. L’avantage très important est la simplicité mécanique : un seul moteur au lieu de 3 ou de tout un ensemble compliqué de poulies embrayages etc. Un autre avantage de cette disposition de la courroie d’entraînement est le synchronisme entre le débit et la réception. Rappelons que la solution au problème de l’inertie pour les bandes magnétiques de grandes dimensions est le tunnel avec dépression d’air où la tension de bande est assurée par aspiration mais au prix de la taille d’une armoire…
Ces bandes ont été beaucoup utilisées des années 1975 à 1995. On les a vues dans des stations SUN comme archives du système d’exploitation UNIX voir la photo. Ce type de media est obsolète. Il a été remplacé par des supports magnétiques plus petits et fonctionnant en enregistrement hélicoïdal et non plus linéaire. Les performances des bandes DAT sont au moins 1000 fois meilleures !!!!
Auteur | Ph Maliet |
Créée le | Vendredi 26 Mai 2006 |
Ajoutée le | Dimanche 24 Février 2008 |
Dimensions | 1024*685 |
Fichier | bande_magnetique_600pieds_BASF.jpg |
Poids | 323 Ko |
Tags | lecture, magnétique |
Catégories | |
Visites | 7878 |
Note moyenne | 1.00 (noté 2 fois, écart type = 0.00) |
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