Le conservatoire qui rebranche sur le NET ce que l’histoire a laissé derrière elle
Cet engin est un échec industriel type. Trop cher par rapport à l’attractivité qu’il offrait. Dans les années 1960, le Bell System avait beaucoup travaillé pour concrétiser ce vieux rêve. Il a fallu attendre les années 1985 avec l’avènement de la commutation temporelle généralisée, des mémoires numériques et de la commutation par paquets pour rendre ce concept viable.
Du fait de l’absence de mémoire locale et de mémoire vidéo, il fallait des infrastructures lourdes pour transmettre la résolution vidéo de 250 lignes à la fréquence de répétition de 30 /sec soit une bande passante nécessaire analogique de 1 MHz. Il fallait 6 fils téléphoniques : 1 paire pour la voie son bidirectionnelle ; 1 paire pour la voie vidéo descendante ; 1 paire pour la voie vidéo ascendante.
Voir : http://www.porticus.org/bell/telephones-picturephone.html
A cette époque, l’essentiel du réseau téléphonique des USA était analogique avec des commutateurs électromécaniques du type ‘’crossbar’’ (Voir les photos dans cette galerie) . La télématique avec le clavier informatique du Minitel n’était pas encore envisagée, il y avait une espèce de boîtier de commande et quand même un téléphone à clavier. La couleur était un projet qui ne vit jamais le jour. Ici on voit un service de diffusion de cours boursiers.
Auteur | Maliet / BSTJ Vol50 feb1971 N°2 |
Créée le | non disponible |
Ajoutée le | Samedi 03 Novembre 2007 |
Dimensions | 822*1024 |
Fichier | picture_phone_alphanumerical_BSTJ_vol_X_feb1971_number2.jpg |
Poids | 144 Ko |
Tags | analyseur , déviation, mémoire, récepteur, Vidéo, écran, électronique |
Catégories | |
Visites | 11352 |
Note moyenne | 2.50 (noté 2 fois, écart type = 0.50) |
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